Sur la base de sources publiques, retour sur des affaires restées énigmatiques.
Le 10 janvier, Henri d’Astier déclare au juge Voituriez : « Mon frère m’a remis 38 000 dollars qui devraient être employés pour la réunion de l’Empire et l’apaisement des esprits pendant la bataille de Tunisie. » On note l’emploi du conditionnel « devraient...
8 - Le comte y est-il ? Précisons, d’emblée, que la question ne consiste pas à se demander si le comte se trouve à Alger ou ailleurs, à tel moment ou tel autre. Et notamment s’il loge chez Henri d’Astier, depuis deux jours, lorsque le général François...
Pour en revenir précisément à la ruse électorale du général, une suprême habileté de sa part pouvait consister à compter sur les royalistes, jusqu’y compris pendant le mois de campagne, puisque ce n’est que le 20 janvier 1966, lors d’un entretien privé,...
7 - « Un conte pour militant »... et un militant pour le comte À la question que lui posera le juge Voituriez de savoir comment il pouvait concilier sa qualité de monarchiste et celle de propagandiste gaulliste, Henri d’Astier répondra : « Je n’y ai vu...
À l’époque des faits, les protagonistes, sans doute soucieux de ne pas paraître impliqués dans l’assassinat de l’amiral, paraissent spontanément portés à faire état d’un comité qui n’est destiné qu’à la propagande et où, de plus, les monarchistes ne prédominent...
6 - Gaullistes et monarchistes L’opinion la plus répandue concernant l’assassinat du haut-commissaire place au cœur des événements un groupe de monarchistes. En aurait été le commanditaire, qui plus est l’unique commanditaire, Henri d’Orléans, comte de...