Sur la base de sources publiques, retour sur des affaires restées énigmatiques.
Averti dans la nuit du 2 au 3 que le débarquement allait avoir lieu le 8, le général Giraud, après qu’une tempête eut retardé son embarquement, avait quitté la métropole, dans la nuit du 5 au 6, au large du Lavandou, à bord d’un sous-marin anglais (placé...
5 - Les Cinq et le débarquement On pourra s’étonner que, avant ou après qu’il eut offert ses services aux Américains – services qui ne pouvaient qu’être jugés de premier ordre – l’amiral n’ait pas été mis dans la confidence que le débarquement allait...
Lorsque, devant le maréchal, Laval accusait Darlan d’avoir poussé la collaboration outre-mesure, il n’était pas sans pratiquer l’inversion des rôles. « Loin d’ergoter, notent Coutau-Bégarie et Huan, Laval a cédé aux Allemands, peu avant son renvoi, l’or...
4 - Le contexte Le 13 novembre, de commandant en chef des forces françaises qu’il était jusque-là, François Darlan avait, avec l’accord du maréchal Pétain, des gouverneurs d’Afrique du Nord et du général Giraud, et non sans crainte de complications, pris...
3 - Quel complot ? Un détail, d’un autre genre que ceux de la fenêtre ouverte du bureau du haut-commissaire et du parapluie du meurtrier, et même que celui des attitudes étranges de membres du haut-commissariat, et, de prime abord, sans aucun lien direct...
En 1990, le journaliste-historien britannique Anthony Verrier – qui a travaillé sur des archives britanniques – sans dire qu’il aurait appartenu à Sabatier, et, par ailleurs, sans jamais mentionner Coon ni le vol de son arme, parle d’un Colt Woodsman...
2 - L’arme du crime Dans la scène dont nous venons de faire la description, un autre détail, a priori de moindre importance que la fenêtre ouverte, peut lui aussi faire s’interroger : le parapluie de Bonnier – « soigneusement roulé », selon les mots de...