Étant donné la grande incertitude quant à savoir, outre par qui, de quoi exactement les deux hommes ont pu être avertis, avant leur ruée vers le lieu de l’agression [18], toute la question se ramène finalement à celle-ci : pourquoi, dès son arrivée sur les lieux, le garde du corps qualifie-t-il de suicide l’acte que vient de subir l’ancien premier ministre ? Se livre-t-il à une interprétation (pourtant à la limite de l’absurde, s’il est vrai que la balle est entrée par le sommet du crâne et, qui plus est, n’est pas ressortie [19], alors même qu’elle devrait avoir été tirée par le 357 Magnum posé à côté de la victime – à moins de supposer que, à cet instant précis, le garde du corps comprend, de lui-même, dans un éclair, ce qu’il va être dans son intérêt de déclarer publiquement), ou bien reprend-t-il docilement la version qui vient déjà de lui être indiquée par téléphone ou par un autre moyen ? Au demeurant, quelle que soit la réponse à la question, l’annonce qu’il murmure à un témoin (l’infirmière en promenade) qui s’approche de la scène pourrait bien avoir été empressée : « Il s’est tué avec mon arme de service » ; alors même que, comme d’autres personnes alors présentes sur les lieux (notamment l’infirmière) affirment l’avoir constaté, la victime est toujours en vie et fait même un effort pour parler, et quoique lui-même affirmera, plus tard, à une journaliste, comme s’il essayait de se rattraper, de corriger l’impression que ses premières déclarations pouvaient avoir laissée, qu’ « il [M. Bérégovoy] essayait de parler » [20]. Il reste pourtant encore une hypothèse (bien qu’elle ne parvienne pas à contrebalancer la puissance des indices qu’il ne pouvait s’agir d’un suicide au 357 Magnum) : à la différence du chauffeur, le garde du corps n’aurait pas su que Pierre Bérégovoy avait un rendez-vous, à cette heure-ci, et encore moins – au cas où l’hypothèse serait bonne – qu’il avait utilisé, pour cela, le service d’un intermédiaire qui l’aurait embarqué à bord d’un véhicule ; ignorance qui, d’une part, signifierait que Pierre Bérégovoy avait donné à son chauffeur la consigne de n’en informer personne (hypothèse qui ne manque pas d’être compatible avec le fait que ce dernier soutient avoir été seul à déposer l’ancien premier ministre, sur le pont de la Jonction, avant de rejoindre le garde du corps au terrain de camping), et qui, d’autre part, dans l’esprit même du garde du corps, pourrait avoir fait apparaître la victime comme une personne ayant cherché à s’isoler, en ce lieu, pour s’y suicider.
Le groupe des exécutants de l’assassinat pourrait avoir été composé de trois à cinq individus (hormis l’intermédiaire) (Selon le rapport d’enquête des RG déjà cité, ils étaient trois, dont un tueur à gage) : deux – dont l’un à découvert, se présentant comme l’interlocuteur – pour accueillir Pierre Bérégovoy, à l’intérieur du bois, et trois (ou deux ou un) autres pour assurer le guet, en lisière. Cette hypothèse est étayée par le témoignage de trois individus – trois jeunes hommes récemment libérés de leur service militaire – qui, au moment des deux détonations, se trouvaient, ensemble, à l’est de la route de Sermoise, à environ quatre cents mètres au sud de l’endroit où sera retrouvé le corps et d’où partirent les détonations (distance que nous avons déduite de la reconstitution qui accompagne leur témoignage, dans le film documentaire, et de la configuration des lieux vus par satellite, nonobstant que, à la différence du journaliste qui n’a rapporté leur témoignage qu’en 2021, le documentariste, en 2008, les fait partir d’un endroit situé à l’ouest de la route, anomalie qui pourrait s’expliquer par le fait que le terrain où ils faisaient halte, à l’est, avant de se rendre à un concert, aurait été une propriété privée, son propriétaire n’ayant donc aucunement dû ni souhaité être mêlé à l’affaire, ni les squatteurs – pour autant qu’on puisse nommer ainsi des passants profitant, quelques instants, d’une prairie, autour d’une guitare – être menacés d’une action judiciaire visant opportunément à les faire taire). Alertés par ces détonations (qu’ils disent avoir été « bien séparées » et donc sans phénomène d’écho, et que, comme nous l’avons vu, d’autres personnes présentes dans les parages affirment, elles aussi, avoir entendues), ils délibèrent brièvement entre eux pour savoir ce que cela peut être et ce qu’ils doivent faire, puis se dirigent, d’un pas rapide allant jusqu’au pas de course, vers leur lieu d’émission. Ils empruntent la route de Sermoise, qui longe le bois sur son versant est, traversent le bois et débouchent sur le chemin de contre-halage, à environ cinquante mètres au sud de l’endroit où sera retrouvée la victime, n’y voient aucun véhicule mais y rencontrent « une dame âgée avec un chien » et, derrière elle, espacés d’environ soixante-dix mètres l’un de l’autre, situés de part et d’autre de l’endroit où repose le corps [21], deux hommes « en costume, les cheveux rasés (...) type militaire ». Les trois arrivants annoncent à la femme et à l’un des deux hommes – les deux personnes les plus proches d’eux – avoir entendu deux coups de feu. Ces derniers contestent énergiquement qu’il y ait eu des coups de feu, puis l’homme leur demande de « dégager ». La question qui ne manque pas de se poser est de savoir si les deux hommes au « type militaire » venaient de sortir du cœur du bois, après avoir pris la précaution de s’éloigner et de la victime et l’un de l’autre, pour plus de discrétion, où s’ils attendaient que deux autres, voire un autre, le fassent et les rejoignent, à la lisière, où leur tâche aurait jusque-là simplement consisté à surveiller et barrer le chemin ; sans compter qu’elle est aussi de savoir si ce fut l’arrivée intempestive et sans doute relativement bruyante d’inconnus (en tous cas d’individus non identifiés) se dirigeant à travers le bois vers le chemin de contre-halage – et, dans leurs esprit, éventuellement vers le lieu des détonations – qui les aurait fait sortir de leur cachette, en vue de fermer l’accès à la zone sensible.
Comme ne manquent pas de l’indiquer les différentes variantes données sur tel ou tel point, notre reconstitution reste de l’ordre de l’essai ; elle demeure hypothétique, y compris, d’ailleurs – bien que cela demeure très implicite dans notre propos – quant à savoir si Pierre Bérégovoy s’est suicidé ou s’il a été assassiné. S’est-il infligé lui-même la blessure au sommet du crâne ? Ce qui rendrait tout à fait vraisemblable le fait qu’il aurait d’abord essayé l’arme, en tirant un coup, comme le veut la version officielle ; il lui fallait, en effet, connaître exactement le comportement de ses membres supérieurs, au moment du recul de l’arme, pour pouvoir ensuite tenir efficacement, en une position inhabituelle et malaisée, le canon pointé sur le sommet du crâne (quoique, il est vrai, comme nous l’avons dit, plutôt en avant du sommet), à l’instant du coup de feu décisif – avec, néanmoins, une très forte probabilité d’en être dissuadé, tant le 357 Magnum est une arme puissante, quoique, par ailleurs, plutôt facile à manier, malgré son poids et la dureté de son mécanisme. Aurait-il ainsi cherché à maquiller son suicide en assassinat ? L’hypothèse est improbable, étant donné l’argument technique que nous venons de mentionner, auquel s’ajoutent sa loyauté notoire (qui n’exclut évidemment pas une possible faiblesse momentanée, notamment en cet instant exceptionnel du suicide), le fait que la psychologie d’une personne suicidaire ne prédispose sans doute pas à un tel type de mise en scène, et le fait qu’il ne pouvait pas ignorer les principales procédures d’une enquête : notamment, d’une part, l’analyse de ses mains, en vue de détecter d’éventuels résidus de poudre (sous réserve que, au regard de l’indice de la blessure elle-même, censé être bien plus probant, le résultat positif du test ne fût assimilé à une erreur – les nitrates que vise à détecter le test pouvant avoir une origine autre qu’une arme à feu – ou assimilé à une tromperie, interne ou non à l’enquête), et, d’autre part, l’analyse du revolver, en vue de détecter d'éventuelles empreintes (sous réserve qu'il n'eût jamais touché l'arme, par le passé – hypothèse peu probable, s’il est vrai que l’arme avait l’habitude de traîner dans la boîte à gants). Enfin, se peut-il que la blessure au sommet du crâne ait été produite par la sortie d’une balle ou d’un fragment de balle tirée par la tempe droite ? Force est d’admettre que l’aspect de la blessure rend cette hypothèse peu vraisemblable, si ce n’est invraisemblable, de même que la rend telle ce qui semble être une absence totale de blessure, sur le côté gauche de la tête, où devrait se situer un orifice de sortie d’un autre fragment, sans doute non moins important, car, pour le reste, l’hypothèse d’une balle sortie entièrement par le sommet du crâne est totalement infirmée par l’angle de tir depuis une tempe. Du reste, que l’une des deux hypothèses (suicide maquillé ou balle fragmentée) soit la bonne, pourquoi le cacherait-on ? Par crainte que cela paraisse invraisemblable et alimente d’inutiles soupçons ?
[18] Ruée suivie d’un arrêt brusque, quasiment à l’endroit exact où se trouvait le corps, pourtant invisible du chemin, qui ne peuvent, en effet, que très mal s’expliquer par le simple constat initial de l’absence de l’arme dans la boîte à gants, comme le prétend la version officielle, d’autant plus que, si le chauffeur a déposé son passager près du pont (à la rigueur, en contre-bas, dans les cents premiers mètres du chemin de contre-halage), il ne s’est sans doute pas attardé à observer où il se rendait, ayant, d’ailleurs, sans doute constaté qu’il s’arrêtait parler à un vendeur de muguet situé sur le pont (Notons que le corps, au fond d’un fossé bordé d’herbe haute, devait être d’autant plus invisible, depuis la position assise d’un passager de voiture, outre que les restes d’un feu et la souche d’arbre, situés plus en hauteur et qui avaient pu guider les participants du rendez-vous ne pouvaient sans doute pas être repérés à temps par les passagers d’une voiture arrivant à vive allure ; il reste une hypothèse : l’herbe haute en lisière du bois et du chemin aurait été couchée, de manière bien visible, par le passage de participants au rendez-vous.) Il n’y a donc pas d’incertitude que le chauffeur et le garde du corps aient eu connaissance, au moins approximativement, de l’endroit où ils devaient se rendre, qui leur avait sans doute été indiqué, à moins que, malgré ce que nous avons dit au début de cette note, ils – au moins l’un d’eux – ne l’eussent déjà connu comme étant l’endroit où s’était dirigé M. Bérégovoy ; dernière hypothèse qui reviendrait à admettre qu’ils pourraient n’avoir été avertis par personne, mais être arrivés, en catastrophe, sur les lieux, sur la seule base du soupçon causé par l’absence de l’arme dans la boîte à gants, comme le prétend la version officielle. Du reste, s’ils ont été avertis par quelqu’un, il n’est pas exclu que cela ait été par l’intermédiaire, à plus forte raison si celui-ci n’était pas complice intentionnel des assassins, ayant seulement été manipulé. Dans ce cas, ayant entendu les coups de feu, avant d’avoir quitté les lieux, il se serait ensuite senti en devoir d’avertir le garde du corps. En tout cas, il n’y a rien d’étonnant à ce que le gendarme de permanence à Nevers, ce week-end de mai, Christian Jambert, qui reçut l’appel téléphonique des pompiers avertissant du drame, ait choisi, plus tard, de mener une enquête indépendante sur la découverte du corps, autrement dit sur l’identité de ceux qui l’avaient effectuée et les conditions dans lesquelles ils l’avaient effectuée. Il s’agira de l’une de ses fameuses enquêtes auxquelles mettront un terme sa mort étrange, en 1997, accompagnée de la disparition de toutes ses archives d’enquête entreposées à son domicile.
[19] Ceci, bien entendu, à condition de ne pas tenir compte du subterfuge possible que nous mentionnions, dans la note 2, et, plus simplement encore, à condition de ne pas tenir compte du témoignage du Procureur faisant état d’une blessure sous le menton ; subterfuge qui, en effet, aurait consisté à produire une blessure superficielle, non létale, sous le menton, afin d’accréditer un orifice d’entrée de balle et donc le suicide. Sans compter qu’il était sans doute difficile pour les premiers témoins de juger de l’état du dessous du menton, étant donné la position du corps, que, en outre, il ne pouvait être question de bouger, étant donné les exigences médicales et/ou judiciaires.
[20] Cette annonce murmurée peut être rapprochée de la première annonce officielle de la mort de Pierre Bérégovoy – « suicidé d’une balle dans la tête » – faite par la Préfecture de la Nièvre à des agences de presse, entre au moins 19 h 16 (heure d’arrivée de la victime à l’hôpital, où un premier constat médical officiel est effectué) et 19 h 36 (heure de la première dépêche d’agence de presse) – Préfecture dont on peut penser qu’elle avait été, auparavant, « informée » par l’appel téléphonique que le garde du corps affirme lui avoir donné, depuis le véhicule de fonction, sur les lieux mêmes du drame, quoique, prétendument, en se trompant de destinataire, puisque en pensant avoir composé le numéro de la police ; appel qui, pour autant, n’exclut pas d’autres sources d’information possibles. Au demeurant, une seconde annonce officielle de la mort est un communiqué de la Présidence de la République, à 19 h 38, selon lequel l’ancien premier ministre s’est « suicidé par arme à feu ». Dans la mesure où un constat que Pierre Bérégovoy est toujours en vie est censé avoir été effectué, à l’hôpital, entre 19 h 16 et 19 h 20, par le médecin directeur du SAMU, qui en informe aussitôt la Préfecture, l’annonce préfectorale aux agences (et sans doute à l’Élysée) précitée ne peut que lui avoir été antérieure, mais sans que l’on comprenne alors pourquoi elle n’aurait pas été ensuite corrigée, avant que publication en soit faite. Ce médecin du SAMU est celui qui constatera la mort, à 22 h 15, dans l’hélicoptère médical, lors du transfert à l’hôpital du Val-de-Grâce, à une heure qui sera celle de l’ultime version officielle, cependant que la mort était sans doute survenue, à Nevers, entre 21 h 05 et 21 h 35, lors du lent transfert de la victime de son lit d’hôpital à l’hélicoptère, au terme duquel, en réponse à un médecin qui l’interroge sur la raison de cette lenteur, un interne annonce que la victime vient de décéder, laissant ainsi entendre qu’une ultime tentative de réanimation vient d’avoir lieu, lors de ce transfert. Par son communiqué de 19 h 38, l’Élysée a-t-il souhaité paraître étranger à la décision, prise peu avant 19 h 30, de transférer la victime à l’hôpital du Val-de-Grâce, qu’aurait été seul censé pouvoir justifier le fait qu’elle était toujours en vie ? Voire paraître étranger à la décision de refuser la proposition que venait de faire un chirurgien de cet hôpital de venir opérer la victime à Nevers ? Et, d’autre part, trop occupé à d’autres tâches, le préfet a-t-il simplement omis d’envoyer un communiqué rectificatif aux agences ?
[21] C’est nous qui évaluons les positions et surtout les distances, en fonction des indications fournies par le témoin porte-parole et en nous basant sur une photographie satellitaire des lieux munie d’une échelle des distances.
Nous avons choisi de ne citer aucun nom de personne, hormis, outre celui de la victime, celui de son photographe officiel, celui du gendarme de permanence au moment des faits et celui du principal conseiller et ami intime du chef de l’Etat, tous bien connus pour avoir déjà fait l’objet de grandes enquêtes journalistiques ou autres retraçant leurs parcours atypiques et leurs morts étranges. Certains témoins ont d’ailleurs toujours souhaité rester dans l’anonymat ou n’apparaître que sous un faux nom. Pour ce qui est des journalistes et des officiels ayant enquêté ou ayant donné leur opinion sur l’affaire, nous nous sommes contentés de les désigner par le genre de leur publication et la date de sa parution – ce qui doit suffire à pouvoir les identifier, en les retrouvant dans la bibliographie et la filmographie ci-dessous, malgré la concurrence sur les dates de 2003 et 2008.
Sources :
Ecrites :
Eric Raynaud, Un crime d’Etat ? – La mort étrange de Pierre Bérégovoy (Alphée, 2008).
Id., Pierre Bérégovoy – Le suicide impossible (article dans L’envers des affaires, n° 3, octobre-décembre 2021).
Dominique Labarrière, « Cet homme a été assassiné... » (La Table ronde, 2003).
Id., La mort de Pierre Bérégovoy – vingt ans de questions sans réponses (id., 2013).
Id., Quand la politique tue (p. 83-98) (id., 2014).
Christophe Deloire, Cadavres sous influence – Les morts mystérieuses de la Ve République (p. 41-48) (Jean-Claude Lattès, 2003).
Jacques Follorou, Bérégovoy, le dernier secret (Fayard, 2008).
Charles Villeneuve, Les liaisons dangereuses de Pierre Bérégovoy (Plon, 1993).
Christiane Rimbaud, Bérégovoy (J’ai lu, 1994).
Yves Bertrand (entretien avec Eric Branca), Je ne sais rien... mais je dirai (presque) tout (Plon, 2007).
Pierre Marion, Mémoires de l’ombre (Flammarion, 1999).
Paris Match, N° 2294 (13/05/1993), N° 2295 (20/05/1993) et N° 2503 (15/05/1997).
Serge de Beketch, Les mystères du suicide de Pierre Bérégovoy (Le libre journal de la France courtoise, n° 3, 11 mai 1993).
Faits&Documents, n° 100, 15 au 30 novembre 2000 (p. 4).
20 ans de la mort de Pierre Bérégovoy : le mystère plane toujours, article non signé suivi d’une brève interview de Dominique Labarrière (presseocean.fr du 01/05/2013).
Gérald Arboit, Un homme est passé. Pierre Marion et la DGSE (cf2r.org).
John C. Swallow, John Hemingway et Pearlie Yung, Acoustique des champs de tir (Direction générale de la Gendarmerie Royale du Canada, 1999).
M. Van Damme, Acoustique environnementale – ch. 4 : Propagation du bruit dans l’environnement (Belgian Building Research Institute, 2006).
Nevers-Marzy, Archives des relevés météo du samedi 1er mai 1993 (infoclimat.fr).
Echelle de Beaufort (Wikipedia, 8 mars 2017).
Martial Ledecq, Manuel de chirurgie humanitaire (p. 11) (2013).
Audiovisuelles :
Journaux télévisés de 20 h d’Antenne 2 des 1er et 2 mai 1993.
Francis Gillery, La double mort de Pierre Bérégovoy (Compagnie des phares et balises, 2008).
Secrets d’actualité – Révélations sur un suicide (M6, 2001).
Un jour, un destin – La vérité sur les derniers jours de Pierre Bérégovoy (France 2, 2008).
Pierre Bérégovoy, contre-enquête sur un suicide (France Inter, 2008).
Le roman de James Andanson (Les dossiers Karl Zéro, 2007).
Entretien de Jean Robin avec Francis Gillery (Enquête et Débat, 2012).
L’heure du crime – La mort de Pierre Bérégovoy, 20 ans de questions sans réponse – invité : Dominique Labarrière (RTL, 2013).
Marty-Vrayance répond à Yves Bertrand (Bakchich.info, 2007).
Scandale dans la République – entretien de Patrick D’Hondt (Tepa) avec Hubert Marty et Christine Deviers-Joncourt (Meta TV, 2016).